Thomas Lanfranchi
Pii tiiioup piii ii iht
Résidence et expositions réalisées grâce au dispositif de soutien aux résidences d’artistes du Conseil Régional de Lorraine, dans le cadre de la résidence d’Ergastule à mymonkey « Je t’aime, moi non plus », un dialogue entre artisanat d’art et art contemporain.
« Il y a chez Lanfranchi un côté chamanique, presque occulte. Ce dont il s’agit, chaque fois, c’est de capter et c’est de donner forme, dans la sculpture performée, aux faisceaux d’énergie, fussent-ils les plus contradictoires. Il en va, chaque fois, d’une relation physique, d’un corps à corps avec le monde, dont la sculpture, sa chair même, performée, est le résultat nécessairement fragile et sans cesse à recommencer. À côté des sculptures, cela dit, des photos et vidéos, on trouve aussi chez Lanfranchi des dessins. Parlons bien d’ailleurs, et soyons précis: cet à-côté, stricto sensu, n’en est pas un. D’évidence, il y a trop de similitudes de part et d’autre. Ne serait-ce que le goût pour les matériaux pauvres: sacs plastiques là encore, que complète le choix d’un papier somme toute assez grossier ou du crayon de mine. De même – et quant au sujet maintenant – les dessins de Lanfranchi représentent-ils volontiers des éléments primitifs: tantôt organes isolés, tantôt animaux tout entiers. » François Coadou